En 2012, le Ps avait tout pour réussir et « faire du socialisme » La majorité des sénateurs, la présidence de la république, un gouvernement socialiste, la majorité absolue à l’assemblée nationale, 21 régions sur 22, la majorité des communes de plus de 9000 habitants, 60 % ces conseils généraux.
Trois ans après, l’abandon des engagements de campagne présidentielle et du pacte passé avec les électeurs, a un résultat sans appel. Bilan : Défaite des municipales, catastrophe des européennes, déroute des départementales.
Que sera la suite ? Tout dépend. ! Des dirigeants politiques, certes mais aussi du peuple.
Faut-il le redire ! Que tous ceux qui considèrent que la politique nationale du PS envoie le pays dans le mur, ne désespèrent pas et transforment leur déception, dégout et colère en mobilisation au quotidien et non en résignation.
Une autre politique économique et sociale que le libéralisme est possible. Que chacun se positionne dans la lutte au quotidien pour rendre aux valeurs de gauche progressiste ses lettres de noblesse et pour reconstruire l’espoir.
Communistes et partenaires du Front de gauche, écologistes, socialistes refusant l'impasse actuelle, militants de Nouvelle Donne, citoyens, syndicalistes, militants de toutes causes progressistes peuvent y contribuer.
L’actualité va nous rattraper avec notamment le retour de la loi Macron au Sénat à partir du 7 avril. La mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle annoncée pour le 9 avril, donne l’occasion de se retrouver dans l’action très vite. Les communistes en seront.