Un/une maire sur les bancs de la justice, c’est relativement courant : prise illégales d’intérêt, abus de bien sociaux, malversations, harcèlement, abus de pouvoirs, initiateurs ou bénéficiaires d’emplois fictifs, etc.
Un/une maire communiste, c’est plus que rare mais pour des motifs beaucoup plus honorables Tel est le cas de la maire communiste de Vénissieux Michèle Picard qui se retrouve régulièrement tous les ans convoquée à la barre. Récemment réélue, elle y vient pour la septième fois. Motif : avoir pris un arrêté interdisant les expulsions locatives et les coupures d’eau, de gaz et d’électricité dans sa commune pour protéger des dizaines de familles menacées de se retrouver à la rue.
Pourtant, prendre une décision responsable d’élue de la République pour défendre le droit à une vie digne pour tous devrait davantage se conclure par une décoration que par une condamnation. Affaire à suivre.