Le chemin emprunté par Alexis Tsipras avec le référendum est conforme aux engagements de la gauche grecque, qui a promis de consulter le peuple en cas d’impasse des négociations. Écrasées par le fardeau des mémorandums, les classes populaires refusent le marché de dupes des créanciers.
Alexis Tsipras maintient le référendum et appelle à voter NON
Allocution télévisée d'Alexis Tsipras, mercredi 1er juillet. Extraits :
« Dire "Non" ce dimanche est notre devoir historique Le référendum de dimanche ne pose pas la question de l'appartenance de la Grèce à la zone euro. Après l'annonce du référendum, de meilleures propositions ont été formulées à propos de la restructuration de la dette. Lundi prochain, le gouvernement grec sera à la table des négociations, avec un meilleur mandat du peuple grec. Le verdict populaire est bien plus fort que la volonté d'un gouvernement ».
Attention Peuple grec,
Le 29 mai 2005, il y a eu un référendum en France sur le traité constitutionnel européen. Contre l’avis des dirigeants européens, de la quasi-totalité des médias, de la quasi-totalité des partis, du PS à l’UMP en passant par le centre qui appelaient tous à voter Oui, le Non l’a emporté.
Si dimanche, Peuple grec, tu décides de voter NON, dès lundi, prend garde à toutes présence d’individus en costume trois pièces, avec des dents longues, car ils vont tenter de te déposséder de ta victoire, comme ils l’ont fait en France. Ils vont se présenter comme de grands démocrates mais ils n’aiment que la démocratie qui leurs donnent raison.