Ils ont trouvé un accord « équilibré » disent-ils ; à la louche : 300 millions à charge du patronat, 5,7 milliards à la charge des salariés et des retraités.
On comprend pourquoi le négociateur du Medef qualifie l’accord d’historique et pourquoi Valls « s’en réjouit » sur Europe1
Sur l’air de « On a gagné » les signataires se félicitent d’avoir évité le pire, surement à cause des stylos qui signent plus vite que leur ombre.
Drôle de victoire que celle qui oblige les salariés à travailler un an de plus pour éviter l’abattement de leur retraite complémentaire ! Sauf que pour travailler un an de plus, il faut être en activité, ce qui n’est pas le cas de 60% des salariés de 62 ans. Ceux-là verront leur retraite complémentaire amputée.
Au final, soit on part plus tard, soit on perçoit moins « On a gagné, on a gagné »
On peut comprendre que dans ces conditions, la CGT et FO aient quitté la table de « négociations » pour ne pas dire l’autel de la capitulation.