2014, c’est l’année du 100e anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès, l’homme socialiste au sens de l’époque, l’homme de paix, le premier mort de la guerre de 14 qui allait suivre. Ainsi, le 31 juillet 1914, disparaissait l’ardent défenseur de la paix, qui avait cru jusqu'au dernier moment qu’elle pouvait être sauvée. Ainsi, s’ouvrait la voie sans issue de l’union sacrée, entrainant les principaux dirigeants socialistes et syndicalistes sur le chemin de la guerre aux cotés des libéraux, au grand bénéfice du capitalisme industriel et financier. Tels, le groupe sidérurgique allemand Krupp, le groupe d’armement et de munitions français Schneider, le fabricant britannique de mitrailleuses Vickers, telles les banques, gérant les emprunts d’états pour faire financer par le peuple, l’effort de guerre.
2014, c’est le douloureux centenaire de la guerre de 14, une guerre impérialiste de partage du monde et son effroyab le boucherie humaine.Cette guerre, dont Anatole France disait : « On croit mourir pour la patrie et on meurt pour les industriels ».
D’un côté, les « c......s en or » pour les fabricants et marchands d’armes, de l’autre, gueules cassées et béquilles, pour des millions d'ouvriers et de paysans mobilisés et des familles meurtries.
Toute cette année 2014, ou nombreux seront ceux qui voudront s’approprier Jaurès, les communistes et leur journal « l’Humanité », créé par Jaurès en 1904, seront présents pour restituer l’Histoire.