
C’est le résultat d’une magnifique et intense campagne nationale du Front de gauche et de son candidat. C’est aussi le résultat du travail de ces derniers mois effectué sur la commune au travers de multiples rencontres, de la diffusion de plus de 100 programmes du FDG, de la distribution de quatre tracts locaux , de la tenue régulière de notre blog et d’innombrables discussions de famille, d’amis et de voisinage : bref du travail militant, au quotidien, auquel les communistes sont habitués.
La satisfaction est atténuée par deux faits : la tromperie, calculée ou pas, des sondages qui laissaient espérer un score du Front de gauche plus élevé et un résultat du Front national jouant sur toutes les peurs, la désespérance et la xénophobie, dépassant ses meilleures prévisions.
Ainsi à Carbon-Blanc, cette poussée du vote pour le Front national obtenant 683 voix(15,91%) ne nous réjouit pas.
Cela permet de mesurer le chemin à parcourir pour faire admettre :
Que les responsables de la crise et de ses effets pervers douloureux sur la population ne sont ni les immigrés, ni celui qui est différent mais les financiers de la planète qui doivent bien rire de nos divisions, divisions qu’ils contribuent à enflammer. Car eux, capitalistes invétérés, ils mènent la lutte des classes et se gavent de notre exploitation.
Que la vie en société dans le monde et en France ne peut se concevoir que dans l’acceptation des différences de « races », de couleur de peau, de religion ou de pas de religion et le vivre ensemble.
En tout état de cause, le 6 mai, les conditions sont réunies pour que le corps électoral ne reconduise pas le contrat à durée déteminée de 5 ans du président des riches. Cinq ans, ça suffit. Il en a assez profité, lui et ses amis du CAC 40 et il a assez fait de dégâts sociaux.
Au premier tour, on vote en fonction des programmes et de ses convictions.
Au deuxième tour, on élimine.
Battre Sarkozy passe par l’utilisation du bulletin Hollande, étant bien entendu que pour le Front de gauche, le vote Hollande ne veut pas dire approbation de son programme, bien trop éloigné des besoins et de la lutte à mener contre les marché financiers.
En clair, le 6 mai, on envoie Sarkozy à Pôle Emploi de Neuilly mais on ne lâche rien du programme Front de gauche :
Partager les richesses et abolir l’insécurité sociale, le Smic à 1 700 €, le rétablissement de la retraite à 60 ans pour tous à taux plein, reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers, la planification écologique, produire autrement, convoquer l’assemblée constituante de la VIe République, s’affranchir du traité de Lisbonne et construire une autre Europe, avec l’émancipation humaine en tête.
Entre-temps, le 1er mai, on participe massivement au rassemblement et à la manifestation derrière les banderoles des syndicats ou derrière celles du PCF et du Front de gauche.
Rendez-vous 9h30 place de la République à Bordeaux.
Enfin, on se prépare pour les législatives des 10 et 17 juin prochain, car il ne faut pas l’oublier, ce sont les députés qui votent les lois et pas le Président de la République.