L’Union européenne s’acharne à imposer des politiques d’austérité qui échouent dans toute l’Europe. Partout, les inégalités sociales et la pauvreté explosent. Pour les dirigeants européens, sociaux- démocrates ou libéraux, ces échecs flagrants ne sont pas un problème.
La crise financière qu’ils ont contribué à créer n’est pour eux qu’un prétexte pour imposer leurs politiques : démanteler les services publics, casser le droit social et environnemental, augmenter les profits pour les actionnaires, laisser le champ libre aux marchés financiers, à la spéculation et aux paradis fiscaux.
Au nom de la crise et de ses « engagements européens », Hollande reprend désormais les propositions du MEDEF. Les Français ont congédié Sarkozy, mais ils subissent la même politique. L’austérité n’est donc pas seulement un échec économique, social et écologique : c’est aussi une remise en cause de la démocratie.
D’un côté, le gouvernement distribue des milliards sans contrepartie au patronat, de l’autre, il pratique la saignée, s’en prend au monde du travail qui couterait trop cher et cajole le capital.
En 2012, les électeurs français n’ont pas voté majoritairement à gauche pour ça.
Le 25 mai, jour des élections européennes, comme des millions de citoyens de tout le continent, utilisons notre bulletin de vote en votant Front de Gauche pour sanctionner cette austérité injuste et dévastatrice.