Il y a eu une époque dans notre pays ou les routes n’étaient pas sûres. Entre les relais de poste, les diligences étaient interceptées et les voyageurs dépouillés. C’était l’époque du Roi et des seigneurs. Aujourd’hui, le monarque est républicain et les seigneurs sont devenus des saigneurs. Les diligences ont fait beaucoup de progrès mais les voyageurs sont toujours (légalement) dépouillés.
L’autorité de la concurrence dénonce cette machine à cash « nourrie par l’augmentation continue des tarifs des péages ».
Mais dénoncer ne suffit pas
Les usagers râlent, grognent…. et payent
Mais râler, grogner, ça ne suffit pas non plus.
Agir pour rendre à la nation, les routes et autoroutes, c’est le bon chemin.
Privatisées à vil prix, il y a sept ans, les autoroutes se sont transformées en machine à sous pour leurs actionnaires, les géants du BTP (parmi lesquels Eiffage, Abertis et Vinci) avec des taux de rentabilité compris entre 20 % et 24 % et un chiffre d’affaires qui ne cesse de croître, avec plus 26 % entre 2006, année de la privatisation, et 2013.
Ce que la droite a pu et su faire en 2006, la gauche de gouvernement, si gauche il y a, peut le défaire dès demain. (Voir article dans ce blog de juin 2014 évoquant la proposition des sénateurs communistes de nationaliser les autoroutes, rejetée par l’ump et le ps)
Courage. Notre ennemi, c’est la finance !
La nationalisation des sociétés d’autoroutes refusée au Sénat