D'un côté, les souffrances populaires grandissent. De l'autre, le capital continue de licencier et de tout faire pour se soustraire à l'impôt. La politique gouvernementale, qui a renoncé à combattre la finance, s'enfonce dans l'injustice. La colère et les cris d'alarme montent de partout. Et le gouvernement n'entend rien. La droite, le Medef et l'extrême-droite cherchent à en tirer profit mais il n’y a rien à attendre de leur part car ils en veulent encore plus.
Dans ces conditions, seule la mobilisation populaire peut faire changer de cap , car d’autres choix qui répondent aux urgences sont possibles :
¨ rétablir la justice fiscale en éradiquant l'évasion et la fraude fiscale, en faisant réellement contribuer le capital au financement des budgets de la nation., en supprimant la hausse de la TVA prévue au 1er janvier et le crédit impôt-compétitivité distribué sans contrepartie aux entreprises.
¨ stopper l'hémorragie actuelle d'emplois dans l'industrie et les services, en votant nos propositions de loi pour l'interdiction des licenciements boursiers, en annulant les coupes budgétaires dans les services publics et en rétablissant les dotations aux collectivités locales.
¨ impulser un plan national de relance économique et social, en augmentant les salaires et des retraites, et en mobilisant l'argent des banques et des assurances pour financer l'activité réelle et non la rentabilité des actionnaires et des marchés financiers.
Pour la justice fiscale, contre l’austérité
et les licenciements