Le 15 octobre, c’est à une très faible majorité que la réforme des retraites a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale.
270 pour (socialistes) et 249 voix contre (dont tous les députés communistes)
Le 5 novembre, le Sénat l’a rejetée à l’unanimité. Elle reviendra donc, en deuxième lecture, à l’Assemblée le 19 novembre, avant son vote solennel en décembre.
Le rejet de la réforme est possible si les 47 députés de gauches (17 socialistes, les radicaux de gauche et les verts) qui se sont abstenus en première lecture votent contre.
Cela serait un signe positif fort à l’égard du monde du travail et des retraités et de l’électorat de gauche, quand on sait que la réforme augmente la cotisation des salariés mais pas celle des patrons, repousse l’âge moyen de départ à la retraite à 66 ans au mieux et reporte la revalorisation des retraites au 1er octobre au lieu de 1er avril.