Cela s'annonce « difficile » quand on sait que le gouvernement d’aujourd’hui sabre dans les dépenses publiques par dizaines de milliards, après que le gouvernement d’hier ait transféré des compétences vers les collectivités territoriales sans transfert des moyens financiers correspondants.
Quand on sait également que le gouvernement d’aujourd’hui va modifier les rythmes scolaires sans que soient assurés à la commune les financements nécessaires.
Davantage de charges aux communes et moins de dotations, cela veut dire des recettes communales en réduction significative donc moins de moyens pour des besoins en constante évolution pour l'ensemble des services à la population, la vie associative, l'éducation, la culture, le sport, l'action sociale, etc....
Cela n’est pas acceptable, quand, dans le même temps, les 20 milliards de crédit d'impôt accordés aux entreprises, sans aucun contrôle ni garantie, vont s'ajouter aux 175 milliards de réductions fiscales ou sociales dont bénéficient déjà le patronat.
Au cours du débat d'orientation budgétaire, en février, au cours du Conseil Municipal, les élus communistes apporteront leurs contributions pour que le budget 2013 ne rentre pas dans cette logique d’austérité.