A Carbon-Blanc, par vote majoritaire du conseil municipal du 28 mars 2013, la réforme sera mise en place dès la rentrée 2013. Les élus communistes se sont abstenus.
Les communistes de Carbon-blanc et leurs élus du conseil municipal estimaient souhaitable de reporter la décision à la rentrée 2014.
Ce temps aurait été mis à profit pour construire et affiner la mise en place des rythmes scolaires avec tous les acteurs concernés : municipalité, enseignants, parents, représentants des élèves, personnel de service et d'animation, associations locales, de façon multilatérale et interactive.
Le bien-fondé de la réforme n’est pas contesté mais nous estimons que la question des rythmes n’est pas qu’une question de temps ,mais aussi de contenu, d’acquisitions pédagogiques à assouplir, de passerelles à développer, de prise en compte du bien être des élèves.
D’évidence, notre souhait n’a pas été partagé. Pourtant, il n’était pas contre nature, ni isolé en Gironde ou dans le pays et encore moins enfermé dans un clivage gauche droite –voir encadré sur cette page.
Quoiqu’il en soit la décision locale est prise : ce sera septembre 2013.
Nous en prenons acte en souhaitant que les meilleures conditions soient réunies et notamment celle du financement qui ne doit pas désengager l’Etat de la mise en place de sa réforme.
Un report largement souhaité :
Par un sondage des Français,
Par les syndicats d’enseignants et notamment le SNUIPP. Nous refusons qu’ils soient catalogués de corporatistes. Surement, ont-ils de bonnes raisons ?
Un report largement décidé :
Dans le pays, seulement 18, 6 % des communes correspondant à 22,5 % des écoles et 22,3 % des élèves changeront de rythmes en septembre 2013. (Enquête Snuipp-Fsu)
Le report à 2014 a été largement choisi ce qui laisse le temps à la concertation et à la question du financement