Bien avant que Karl Marx n’érige en théorie le mécanisme de l’exploitation capitaliste, le capital faisait déjà les poches du travail pour s’accaparer et accumuler les richesses produites. Ainsi se sont constitués les grands empires financiers et les grandes fortunes.
En 2012, le gouvernement Sarkozy fait les poches des salariés pour garnir les coffres des banques et du Medef. A quelques mois de la fin de son mandat et dans la précipitation, il ressort l’arme de destruction massive du pouvoir d’achat symbolisée par la TVA sociale.
Sous couvert de lutter contre les délocalisations, il allège les prélèvements des employeurs pour augmenter ceux des ménages. C'est une attaque caractérisée contre le financement de la protection sociale et contre le pouvoir d’achat des familles dont la quasi-totalité des revenus est exposée à la TVA.
La TVA « sociale » a tout d'une TVA mais rien de social !
Elle est le contraire de la solidarité. Rien d’étonnant à ce que 64 % des Français la rejettent.
Le Front de gauche, lui, avance des mesures efficaces pour lutter contre les délocalisations : interdiction des licenciements boursiers, droit de reprise des salariés en cas de délocalisation, visas sociaux et écologiques ou encore obligation de rembourser les aides publiques pour les entreprises qui délocalisent.