Sept militants communistes ont été interpellés dimanche 8 Janvier à Paris, à l’angle de la rue Rambuteau et de la rue Beaubourg. Comme ils le font depuis des décennies, ils avaient l’outrecuidance de vendre « le journal que l’on vend le matin d’un dimanche ». Contrôles d’identité, affiches arrachées. Leur rassemblement constituait aux dires de la maréchaussée un trouble à l’ordre public. Leur présence avait été signalée à la patrouille par la vidéosurveillance du quartier. La preuve est donc faite que la vidéosurveillance est bien là pour prévenir la délinquance et interpeller les malfaiteurs.
La réaction positive et désapprobatrice des passants a fait cesser l’interpellation.
Pas question de se laisser intimider, d’accepter ni les atteintes à la liberté d’expression ni les effets pervers de la vidéosurveillance.
CHAZEAU JEAN 29/01/2012 11:18